Comment est arrivée la feijoada dans l’assiette du brésilien ?
Plusieurs théories existent dans la littérature. La plus récente dit que la feijoada est apparue au XIXe siècle dans les restaurants de Recife et Rio de Janeiro. Une autre situe son apparition au XVIe siècle chez les esclaves qui utilisaient une viande de bas de gamme pour préparer ce plat.
La réalisation de la Feijoada brésilienne rappelle des techniques similaires à celles utilisées pour les plats mijotés européens, comme le cassoulet en France et le cozido au Portugal. Cela laisse penser que la feijoada est une adaptation de ces plats
Le principal ingrédient, le haricot noir, est d’origine sud-américaine et faisait partie de l’alimentation indigène. La technique de la production de la farine, autre ingrédient essentiel à la recette, est elle aussi d’origine indigène.
La feijoada est un plat typiquement brésilien qui nécessite du temps et de l’amour pour sa préparation. Il est composé des haricots noirs, de diverses parties du porc, de saucisse, de coriandre, d’ail et d’assaisonnements variables selon son goût. Elle s’accompagne de farofa (préparation à base de farine de manioc), d’une vinaigrette de légumes ( préparée avec des tomates, des oignons, des poivrons, coupés en petits carrés, de coriandre, sel et poivre), de riz blanc, de chou vert et parfois d’oranges pelées coupées en fines tranches. Selon la région, la feijoada est servie le mercredi, le vendredi, le samedi ou le dimanche.
La culinaire Brésilienne est bien à l’image de son peuple, une association de plusieurs cultures de diverses origines.