Les différentes causes de l’obésité au Brésil et en France.
Les excès de consommation de matières grasses et de sucre sont les deux facteurs majeurs responsables de la prise de poids chez les Brésiliens. Il faut en plus, rajouter le manque d’activité physique, en effet le brésilien est très attaché à sa voiture et il marche peu. Facteur aggravant, le grignotage fait partie de son quotidien et de sa façon de vivre. La croissance économique, l’urbanisation et le changement d’habitudes alimentaires sont aussi à prendre en compte dans l’augmentation de l’obésité.
Fort heureusement un début de sensibilisation à protéger son capital santé est en train de naître dans les classes les plus aisées de la société. La crise économique actuelle n’aide pas à sensibiliser les classes moyennes et basses soumises à une forte baisse de leur revenu.
Selon l’étude « Panorama da Segurança Alimentar e Nutricional na América Latina e Caraïbe » plus de la moitié de la population brésilienne est en surpoids et l’obésité a gagné 20% de la population adulte dans le pays.
L’obésité touche toutes les classes de la société, contrairement à la France où elle est inversement proportionnelle au niveau social économique comme le montre le graphique ci-dessous.
Malgré le Programmes National Nutrition Santé (PNNS), l’obésité est plus importante dans la classe à faible revenu et chez les personnes les moins diplômées.
Une forte corrélation avec le niveau de revenu.
Source : Santé Publique France « Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire» 25 octobre 2016.
En France, le surpoids touche un français sur deux. L’obésité est plus importante chez la femme entre 30 et 49 ans et elle baisse après 50 ans. Alors que chez l’homme elle baisse entre 30 et 40 ans et elle augmente après les 50 ans. Ce qui peut être fort préjudiciable, l’excès de masse graisseuse pouvant avoir pour conséquences l’augmentation de nombreuses pathologies: maladies cardiovasculaires, diabète, problèmes articulaires, troubles respiratoires ou cancers
Source : Santé Publique France « Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire » 25 octobre 2016.